Salve tout le monde !

Après le mur du père (Hadrien) situé au nord de l'Angleterre, nous voici sur le mur du fils adoptif d'Hadrien (Antonin) dans le sud de l'Écosse.

Suite à une poussée des légions Romaines plus au nord de Britannia, le mur d'Hadrien devint obsolète. Un nouveau mur est construit en 142 après JC, entre l'embouchure de la Forth et celle de la Clyde, endroit le moins large de l'Écosse, une soixantaine de kilomètres seulement. Les légions l'édifient en deux ans. Fait de briques de gazon empilées sur des fondations en pierre et surmonté de palissades, il est protégé tout du long par un fossé extérieur et par plus d'une vingtaine de forts et de fortins. Le mur est moins imposant que celui d'Hadrien, c'est pour cela qu'il n'en reste que peu de traces aujourd'hui (uniquement les fossés de protection et certaines fondations en pierres). Le mur a servi pendant une vingtaine d'années seulement. Il est supposé que les légions se soient repliées à nouveau sur le mur d'Hadrien en 160 après JC, suite à la pression des peuples soit disant barbares.

Nous avons sillonné la partie centrale du mur où se tenaient les forts de : Rough castle, Seabegs, Croy Hill, Bar Hill. Les photos ci-dessous, des fossés de défense, ne leurs rendent pas hommage car les perspéctives sont écrasées. En réalité, les volumes de terre déplacés par les légions, sont titanesques et les parcourir est impressionnant.

Suite à la découverte d'une stèle funéraire d'un jeune porte-étendard Viennois lors d'une visite au musée de York, il y a deux ans, je travaille, depuis quelques mois, sur un recueil de nouvelles sur des légionnaires originaires de Vienne (38) éparpillés aux quatre coins de l'empire. Mes recherches sur plusieurs sites, Britannique, Allemand et Français, de bibliothèques épigraphiques m'ont permis de retrouver nombre d'entre-eux. L'un d'eux a participé à la construction du mur d'Antonin.
Salve compatriote !

Pour ceux que l'empire Romain intéresse, une de mes auto-éditions, "Les dieux mânes de Lugdunum", recueil de nouvelles, d'après des épigraphies de stèles funéraires Lyonnaises.

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